Source de la photo : Flickr.
À ce jour, il n'existe aucun traitement pour stopper l'évolution des troubles des patients atteints des deux plus fréquentes maladies neurodégénératives que sont les maladies d’Alzheimer et de Parkinson.
En attendant de meilleures solutions médicamenteuses, des chercheurs ont décidé de se tourner vers des solutions originales pour permettre aux patients de préserver leurs fonctions le plus longtemps possible et d'améliorer leur humeur.
Nonobstant la destruction et la dégénérescence de certains neurones du cerveau, ce sont des troubles moteurs qui font partie des autres symptômes communs à ces deux maladies qui conduisent à une perte d'autonomie des malades qui bougent moins.
En savoir plus sur |→ la maladie d’Alzheimer et la maladie de Parkinson.
Liens externes vers le site inserm.fr, s'ouvrent dans une autre fenêtre.
Cette perte d'autonomie fait à son tour moins bouger les personnes atteintes par ces maladies.
Pour rompre ce cercle vicieux associé à ces pathologies des troubles du mouvement et de la posture - en particulier au niveau des ajustements de l’équilibre - plutôt que de s'intéresser à ce que les malades ont perdu, des chercheurs préfèrent connaître où sont les réserves fonctionnelles des patients pour proposer des programmes de prévention plus efficaces.
Aussi, pour être capable de favoriser implicitement le mouvement et de pallier ces troubles moteurs, la danse s'est imposée comme une activité physique adaptée comme source thérapeutique.
Ce que l'on recherche
|→ On se propose de comprendre comment la danse aide à lutter contre les maladies neurodégénératives ?
Le tango est une danse qui se rapproche le plus de la marche naturelle.
Elle est donc particulièrement adaptée à un public âgé qui va réapprendre à faire des gestes simples mais malheureusement oubliés : se balancer d’un pied sur l’autre, faire demi-tour ou encore reculer.
La danse suscite également des émotions positives.
Au centre hospitalier gériatrique d’Albigny-sur-Saône, au nord de Lyon, une vingtaine de résidents dansent le tango pour lutter contre la maladie d’Alzheimer.
Dans cet établissement, on commence l’échauffement par chanter. Et les résidents qui ne regardaient plus personne se mettent à se regarder puis à danser. Le tango suscite donc de l’émotion, qui devient un moteur pour initier un mouvement.
Sous l’influence du tango et de la musique, les déplacements compliqués dans la maladie se fluidifient, les pas se transforment, s’allongent, et le rythme de la marche évolue.
Même à des stades très avancés de la maladie, certains malades voient leur mobilité s’améliorer immédiatement.
Une équipe de chercheurs de l’Inserm de l'...
]]>Crédit photo : Vincent Thizeau, professeur des Sciences de la vie et de la Terre.
Un modèle analogique n'est pas une imitation de la réalité. C'est une projection dans un nouvel espace du phénomène étudié.
Il repose sur un dimensionnement qui permet de vérifier que le phénomène observé à petite échelle en classe, sur une courte durée, est l'exacte représentation du phénomène géologique se déroulant sur des durées géologiques à grande échelle de temps.
Le modèle essaie de reproduire le profil rhéologique prenant en compte la viscosité (résistance à l'écoulement) et l'élasticité (capacité à retrouver sa forme d'origine) de l'enveloppe géologique que l'on veut modéliser, c'est-à-dire la superposition de milieux dont le comportement fragile ou ductile sont connues.
Afin de mieux comprendre les traces du passé mouvementé de la Terre, plusieurs solutions sont possibles en fonction du profil que l'on souhaite reproduire à l'aide d'un modèle.
Ici, le modèle choisi et construit se veut simple pour reproduire les marqueurs associés à une déformation des roches soumises à une tectonique en compression dans un contexte de convergence, rencontré par exemple dans les Alpes franco-italiennes (chaîne de montagnes de collision).
Ce que l'on recherche
|→ Comment des structures géologiques se forment et évoluent au fil du temps sous l'influence de forces de compression ?
Autrement dit, comment reproduire et recueillir des informations sur le comportement des matériaux rocheux en réponse à des forces de déformation compressive dans un contexte géodynamique convergent ?
Couches de couleur simulant différents types de roches
De la plus récente à la plus ancienne
Couche 1 - Craie rouge
Couche 2 - Craie jaune
Couche 3 - Chocolat en poudre
Couche 4 - Farine blanche
Source des images : CNRS
Année scolaire 2021/2022
#blobCNRS |→ Rediffusion du 28 mars 2022 de 18h30 à 20h
Version sous-titrée, pour garantir son accessibilité.
Vous y trouverez une présentation globale de l’expérience par Audrey Dussutour, qui revient également sur des questions liées aux manipulations.
#blobCNRS |→ Comment élever un blob ?
#blobCNRS |→ Les gestes du protocole
Permettre de mieux appréhender les gestes de la phase de réveil/croissance ainsi que ceux du protocole de l'expérience « Derrière le blob, la recherche »
Source : site du CNRS (Contenu mis à jour régulièrement)
Lien externe, s'ouvre dans une nouvelle fenêtre.
Ressources visuelles : site de CNRS images
Lien externe, s'ouvre dans une nouvelle fenêtre.
Reportage
Lien externe, s'ouvre dans une nouvelle fenêtre.
Réalisé sur l’expérience, produit par CNRS Images, tourné au laboratoire d’Audrey Dussutour et au Collège La Prairie de Toulouse. Il reprend quelques explications sur le protocole qui pourront aider.
Groupe Facebook
Lien externe, s'ouvre dans une nouvelle fenêtre.
Permet d’interagir en commentaire avec les autres volontaires du projet et d’échanger autour des différents fichiers, de la mise en place du protocole etc.
Envoi des données expérimentales
Formulaire à compléter
Document destiné à l'impression, au format pdf [modifiable]
Quiz
Tester vos connaissances en 10 questions sur :
Articles associés en ligne
Le projet Physarum polycephalum
Publié le 5 novembre 2021, sur ce même site.
[#blobCNRS] Vous êtes sélectionnés !
Publié le 5 février 2022, sur ce même site.
[#blobCNRS] Ressources mises à disposition
Publié le 28 février 2022, sur ce même site.
Source de la photo : quaidessavoirs.fr
Année scolaire 2021/2022
Liste de matériel
Document destiné à l'impression au format pdf (817,16 Ko)
Préparatifs
Document destiné à l'impression au format pdf (7,15 Mo)
Réveil et croissance
Document destiné à l'impression au format pdf (3,87 Mo)
Protocole
Document destiné à l'impression au format pdf (3,13 Mo)
Liste des protocoles
Document destiné à l'impression au format pdf (3,48 Mo)
Source : site du CNRS (Contenu mis à jour régulièrement)
Lien externe, s'ouvre dans une nouvelle fenêtre.
Ressources visuelles : site de CNRS images
Lien externe, s'ouvre dans une nouvelle fenêtre.
Reportage
Lien externe, s'ouvre dans une nouvelle fenêtre.
Réalisé sur l’expérience, produit par CNRS Images, tourné au laboratoire d’Audrey Dussutour et au Collège La Prairie de Toulouse. Il reprend quelques explications sur le protocole qui pourront aider.
Groupe Facebook
Lien externe, s'ouvre dans une nouvelle fenêtre.
Permet d’interagir en commentaire avec les autres volontaires du projet et d’échanger autour des différents fichiers, de la mise en place du protocole etc.
Envoi des données expérimentales
Formulaire à compléter
Document destiné à l'impression, au format pdf [modifiable]
Quiz
Tester vos connaissances en 10 questions sur :
Articles associés en ligne
Le projet Physarum polycephalum
Publié le 5 novembre 2021, sur ce même site.
[#blobCNRS] Vous êtes sélectionnés !
Publié le 5 février 2022, sur ce même site.
Source de la photo : © David VILLA / SCIENCEIMAGE / CBI / CNRS
Année scolaire 2021/2022
C'est par l'envoi d'un courriel daté du 25 janvier 2022, que le CNRS a eu le plaisir de nous annoncer que nous faisions partie des 15 000 personnes sélectionnées pour le projet de science participative « Derrière le blob, la recherche » - #BlobCNRS
1) Afin de valider notre sélection, nous avons complété un formulaire, en veillant bien à renseigner notre adresse postale et nos choix de protocoles.
2) Les blobs nous seront envoyés par la poste dans le courant de la dernière semaine de mars. Les blobs pourront être conservés à l’issue de l’expérience.
3) C'est sur le site internet du CNRS que nous pouvons trouver la liste du matériel à acquérir pour réaliser l’expérience. La validité des données dépendra du respect de cette liste. Si l’ensemble des volontaires n’utilise pas le même matériel, les données ne seront pas comparables.
4) Les expériences devront se dérouler entre le mois d’avril et le mois de mai 2022. Nous sommes libres de choisir nos dates d’expérience. Il faudra simplement respecter les horaires fixes matin et soir. Nous avions trois possibilités pour le temps entre deux observations (7h, 10h ou 13h). Nous avons indiqué notre préférence de 10h dans le formulaire afin que l'équipe du projet puisse répartir les protocoles en fonction de nos choix.
5) Les protocoles nous seront attribués fin février 2022 et seront consultables en ligne sur le site du CNRS (nous pourrons également les télécharger).
6) Une fois notre inscription validée, nous pourrons rejoindre le groupe Facebook dédié au projet « Derrière le blob, la recherche », en indiquant un code d'accès.
[Derrière le blob, la recherche] Le choix du Blob
Source de la photo : © David VILLA / SCIENCEIMAGE / CBI / CNRS
Année scolaire 2021/2022
Organisation | |
---|---|
Programme concerné | Première enseignement scientifique |
Thème | Une longue histoire de la matière |
Sous thème | Une structure complexe : la cellule vivante |
Référent | Vincent Thizeau Professeur des Sciences de la vie et de la Terre Lycée Louis Bascan - Rambouillet (78) → lyc-bascan.fr |
Activité pédagogique | Projet expérimental et numérique |
Problématique générale | Quelles sont les conséquences des changements de température sur la croissance du Blob ? |
Objectifs | - Découvrir le Blob : un être vivant unicellulaire, de son vrai nom Physarum polycephalum de la famille des myxomycètes. - Participer à un projet de science participative du CNRS, dans le cadre de l’année de la biologie 2021/2022. - Simuler expérimentalement des vagues de chaleurs en faisant varier la température à différentes fréquences et à différentes intensités, afin d'étudier les effets du changement climatique sur le Blob. |
Partie(s) du programme concernée(s) | Dans le monde, la matière s’organise en structure d’ordre supérieur à l’échelle moléculaire. Un exemple est ici proposé : la structure cellulaire. |
Notions à construire | L'effet du changement climatique à l'échelle cellulaire. |
Compétences travaillées | - Recenser, extraire et organiser des informations pour caractériser la structure cellulaire du Blob. - Communiquer sous la forme d’un tableau, d’un graphe, d’un schéma, d’une photo, d’une vidéo, en utilisant des outils numériques. - Travailler en groupe. - Identifier l’incidence des variations de température sur la structure et la croissance du Blob. - Utiliser des capteurs, acquérir de façon numérique des données, les traiter, les représenter et les exploiter dans une démarche scientifique expérimentale. |
Productions élèves | - Construction d’un compte-rendu. - Préparation d’une présentation à l’oral. - Conception d’affiches ou d’autres illustrations. |
Supports, outils, ressources | Documents mis à disposition dans le cadre du projet de science participative « Derrière le Blob, la Recherche ». |
Partenariat | Audrey Dussutour, chercheuse au CNRS - Centre de recherches sur la cognition animale (CNRS/Université Paul Sabatier) |
Analyse du dispositif | Porté par le CNRS et sous la conduite de l’éthologue Audrey Dussutour, « Derrière le Blob, la Recherche » est un projet de science participative qui permettra : - de sensibiliser à la démarche scientifique, de la conception d’un protocole jusqu’à la publication des résultats ; - de permettre de réaliser une expérience scientifique rigoureuse à partir d’un échantillonnage non réalisable en laboratoire par les scientifiques ; - de devenir acteurs et actrices de la recherche, de façon citoyenne. |
Effectif | 36 élèves |
Budget maximum | 30 à 40€. |
Étapes | Période | Contenu |
---|---|---|
Première étape | Jusqu'au 12 novembre 2021 | Présentation des objectifs scientifiques, des détails de l'expérience, des différents protocoles proposés et du matériel nécessaire sur une page Facebook dédiée. |
Deuxième étape | Fin novembre 2021 | Pré-inscriptions |
Troisième étape | Décembre 2021 | Remplir un questionnaire qui sera envoyé en novembre 2021 afin de connaître les disponibilités des futur(e)s participant(e)s et de leurs proposer... |
Ne vous méprenez pas ! - « L'acacia et le grand koudou » n'est pas le titre d'une fable méconnue ou encore moins celui d'un roman mystérieux dans lequel se trame une intrigue mélangeant des sortilèges avec des pratiques vaudou, mais bel et bien un exemple d'interaction compétitive entre la survie d'une plante et celle d'un animal.
Source - La version retenue est celle qui résulte de l'analyse critique ayant fait l'objet d'un article intitulé « Le koudou et l’acacia : histoire et analyse critique d’une anecdote » rédigé par Adrien Delattre, publié le 21 mars 2019 sur le site internet Tela Botanica.
Document n°1 - Un grand koudou (Tragelaphus strepsiceros) mâle.
Entre 1981 et 1986, dans la province sud-africaine du Transvaal, la sécheresse hivernale s’accompagne d’une mortalité anormale des grands koudous (Tragelaphus strepsiceros) dans de nombreux ranches.
L'autopsie de ces antilopes élevées pour la chasse révèle que ces animaux ne sont morts ni de maladie, ni de parasites, ni de faim ou de soif prolongées.
Le zoologiste Wouter van Hoven en vient à suspecter un rôle des tanins présents dans leur alimentation.
Il montre une corrélation entre la densité de koudous dans les ranches, leur taux de mortalité, et la concentration en tanins condensés dans leur alimentation (Voir doc.3 et doc.4 ci-dessous).
Il met en évidence une inhibition de la digestion par certains tanins, et observe une augmentation rapide de la concentration en tanins chez une espèce d’acacias en réponse à l’herbivorie.
Document n°2 - Lorsque brouté, l'acacia local (Acacia caffra) augmente dans ses feuilles la concentration de tannins, bloquant la digestion des koudous.
Il propose un modèle dans lequel les koudous se voient contraints de consommer de fortes quantités de tanins, lorsque la raréfaction des sources de nourriture due à la sécheresse hivernale est aggravée par une densité de population élevée dans les ranches, et par une réaction de certains arbres au broutage.
Les tanins ainsi absorbés inhiberaient le fonctionnement des enzymes du foie et entraîneraient un décès rapide.
Ainsi débarrassée de ses éléments les plus douteux (notamment celui faisant référence à la capacité des acacias à capter de l'éthylène volatile dans une communication inter-plantes - A. Delattre 2019) « Le koudou et l’acacia » devient une anecdote plus sobre, mais pas dépourvue d’intérêt.
Elle montre comment une mauvaise gestion de la densité de population des koudous dans les ranches peut favoriser leur mortalité, et illustre la capacité de certaines espèces d’arbres à modifier leur métabolisme en réponse à l’herbivorie.
Document n°3 - Données sur la mortalité des grands koudous.
Expériences menées par le professeur Van Hoven
Imaginons une classe de lycéens, dont un des élèves, sans le savoir, est porteur du SARS-CoV-2, le coronavirus responsable de la Covid-19. Peu symptomatique et pas encore diagnostiqué, l'élève reste quelques jours en cours tout en étant contagieux.
Document n°1 - « Le rôle des aérosols dans les contaminations a été trop longtemps négligé » - Crédit : Antoine Flahault épidémiologiste et directeur de l’Institut de santé globale (ISG) à l’université de Genève, en Suisse.
À ce jour, on pense que le mode de transmission majeur voire dominant du virus, est la transmission par voie aérienne.
Quand on tousse, mais aussi quand on parle, postillonne et même simplement par notre respiration, nous émettons tout un ensemble de gouttelettes, dont la taille peut aller d’une centaine de microns à moins d’un micron. Ces gouttelettes proviennent de notre salive, des muqueuses des poumons et des voies respiratoires.
Même si vous n’avez pas de symptômes comme la toux ou les éternuements, vous allez naturellement émettre ces gouttelettes.
Or, contrairement à de grosses gouttelettes, les petites gouttelettes peuvent rester en suspension dans l’air. Les mouvements d’air ambiants sont suffisants pour compenser leur chute sous l’effet de la gravité.
Pour ces micro-gouttelettes en suspension dans l’air, on utilise le terme d’aérosols. Ces aérosols en suspension peuvent diffuser librement dans une pièce close, et venir contaminer une personne, même si elle se situe à plus de deux mètres du porteur du virus.
Il n’existe évidemment pas de frontière stricte entre les grosses gouttelettes dont on a parlé, et les aérosols. Plus les gouttelettes sont grosses, plus elles vont tomber rapidement au sol, plus elles sont petites, plus elles sont susceptibles de rester en suspension. (Voir le document n°1)
Depuis maintenant plusieurs mois, les preuves s’accumulent quant à l’importance de ce mode de contamination, qui avait été initialement sous-estimé.
D'une part |→ Combien de camarades va contaminer un élève porteur du virus, dans sa salle de classe ?
D'autre part |→ Comment faire pour que si possible cela ne soit aucun ? (à défaut, limiter au mieux le mode de transmission)
Données
Dans la première partie (dite « Exercice 1 ») de l'épreuve écrite finale de Terminale enseignement de spécialité SVT, le candidat rédige un texte argumenté répondant à une question scientifique posée. Le questionnement peut être accompagné d'un ou plusieurs documents.
L'exercice permet d'évaluer la capacité du candidat à mobiliser des connaissances, à les organiser et à les exposer avec la syntaxe, le vocabulaire scientifique et tout mode de communication scientifique approprié.
Il appuie son exposé et argumente ses propos à partir d'expériences, d'observations, d'exemples éventuellement issus du ou des documents proposés dans le sujet.
Dans l'esprit de cette épreuve finale comptant pour le Baccalauréat voie générale, on se propose de traiter un sujet de synthèse qui nécessite des connaissances dans deux matières situées toutes deux à l'interface entre la biologie et la géologie et donc au cœur des Sciences de la vie et de la Terre (SVT) : l'écologie et l'évolution.
Elles sont très présentes dans le programme de spécialité.
Les symbioses – littéralement « vivre ensemble » – regroupent des organismes issus d'espèces différentes qui s’associent durant tout ou une partie de leur cycle de vie.
Les symbioses peuvent être mutualistes (c’est-à-dire impliquer une coopération réciproque entre organismes), ou encore parasites (lorsqu’un seul des partenaires bénéficie de cette association, aux dépens de l’autre).
Question à résoudre
|→ Montrez en quoi et comment la symbiose mutualiste joue un rôle dans le fonctionnement des écosystèmes ainsi que dans l’évolution des organismes et de la biosphère.
Les mécanismes physiologiques mis en jeu chez les partenaires impliqués ne doivent être abordés ni en détail, ni pour eux-mêmes.
Il vous est demandé de rédiger un texte argumenté doté d’une introduction et d’une conclusion.
Il est indispensable d’intégrer à votre exposé des illustrations à partir d'exemples judicieusement choisis issus des domaines animal, végétal et microbien.
Avertissement
La symbiose est une association durable et à bénéfices mutuels entre espèces différentes.
Pour autant, il serait réducteur d'envisager que cette définition puisse se limiter à une interaction interspécifique à l'échelle de deux organismes.
En effet, cette coopération entre êtres vivants se trouve également impliquer à d'autres échelles d'espace (les écosystèmes) et de temps (l'évolution).
C'est ainsi que les symbioses, intéressant tous les organismes connus, des bactéries aux eucaryotes, des champignons aux animaux, en passant par les végétaux, ont acquis une universalité dans le vivant et ont aussi forgé l’histoire de la vie sur Terre.
Dans cet exposé on se propose de montrer en quoi et comment la symbiose constitue une modalité d'innovation biologique...
]]>Le 27 décembre 2020, la crise sanitaire de la Covid-19 vient de prendre une tournure positive avec le début de la première phase de campagne de vaccination entamée sur le territoire français.
Ce sont les désormais emblématiques spicules protéiques S situées à la surface du SRAS-CoV-2 de la famille des coronavirus qui sont un élément clé du fonctionnement des vaccins à ARNm (ou acide ribonucléique messager) fabriqués par les sociétés pharmaceutiques Pfizer/BioNTech et Moderna.
Développées et produites à des millions de doses en un temps record, ces préparations vaccinales de nouvelle génération sont administrées pour la première fois chez des représentants de l'espèce humaine, dans un contexte très particulier, celui d’une maladie infectieuse pandémique.
Dans ce qui suit |→ on se propose de comprendre ce que sont les vaccins à ARN et comment ils fonctionnent.
Remobilisation des connaissances de 1re générale enseignement scientifique
Thème 1 - Une longue histoire de la matière
La cellule est un espace séparé de l’extérieur par une membrane plasmique. Cette membrane est constituée d’une bicouche lipidique et de protéines. La structure membranaire est stabilisée par le caractère hydrophile ou lipophile de certaines parties des molécules constitutives.
Remobilisation des connaissances de 1re générale enseignement de spécialité SVT
Thème 1 - La Terre, la vie et l’organisation du vivant
Pour synthétiser des protéines, une cellule doit convertir dans son noyau une portion de son ADN en ARN.
L’information génétique contenue dans l’ADN est d’abord copiée dans le noyau sous forme d’ARN. Cette étape est appelée transcription. Après avoir subi une maturation, l’ARN est exporté dans le cytoplasme. Cette molécule d’ARN véhicule le message permettant la synthèse des protéines, raison pour laquelle on lui a donné le nom d’ARN messager (ARNm).
Les molécules d’ARN messager parviennent dans le cytoplasme au niveau de structures appelées ribosomes, qui assurent le décodage de l’information génétique portée par les ARN messagers en même temps qu’ils participent à la synthèse des protéines, composées d’unités élémentaires : les acides aminés.
Au sein du code génétique de l’ARN messager, chaque série de trois lettres (appelés triplets de nucléotides ou codons) correspond à un acide aminé. La synthèse des protéines est également appelée traduction. On dit que les ARN messagers sont traduits.
Le génome, comment ça marche ?